Les parcs de Pointe-aux-Trembles vus par des adolescentes du quartier

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16 décembre 2019
Au cours des mois de novembre et de décembre 2019, Sarah-Maude Cossette (stagiaire TRYSPACES) et Nathalie Boucher (partenaire Respire) ont animé à la maison des jeunes de Pointe-aux-Trembles une série de quatre ateliers visant à rassembler les adolescentes du quartier autour de leur expérience des parcs et des pratiques transgressives qui y prennent place.
L’atelier du 28 novembre dernier a permis d’effectuer une synthèse des discussions entamées durant le mois de novembre et des résultats d’observations menées préalablement, à l’été 2019, dans deux parcs du quartier. Les participantes se sont inspirées des nombreux éléments soulevés pour créer une liste détaillée de leurs principaux besoins en ce qui a trait à l’aménagement, aux équipements et au mobilier du parc qu’elles fréquentent le plus régulièrement, soit le parc Richelieu à l’angle de la 40e avenue et de la rue Forsyth à Pointe-aux-Trembles. Parmi ces besoins, on compte notamment la présence de toilettes propres et ouvertures jusqu’à la fermeture du parc, la présence d’éclairage suffisant, de balançoires adaptées à leur âge, d’abreuvoirs, puis de mobilier pour s’asseoir et parler à l’ombre (bancs et tables à pique-nique). Elles ont également nommé la proximité au chez-soi et la tranquillité comme étant des facteurs qui favorisent leur présence dans les parcs. 
  
En guise de conclusion et de mise en pratique concrète des apprentissages, l’atelier du 5 décembre dernier, animé par Alice Miquet et Jessica Condemi du Conseil Jeunesse de Montréal, a mené à la rédaction de recommandations en fonction de la liste de besoins que les adolescentes avaient établies la semaine précédente. Pour ce faire, Alice et Jessica ont d’abord présenté aux adolescentes le territoire, les instances administratives et politiques, puis les diverses responsabilités prises en charge par la Ville de Montréal et plus précisément par l’arrondissement qui les concerne : Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles. Ensuite, elles ont initié les adolescentes au concept de participation citoyenne, qui passe par différentes stratégies auxquelles les adolescentes ont accès. En ce qui concerne les demandes au niveau de l’urbanisme, ces dernières ont compris qu’elles peuvent s’adresser directement aux élue.e.s de l’arrondissement, ce qu’elles ont l’intention de faire afin que leur parc préféré soit adapté à leurs besoins. La rencontre s’est terminée avec un mot de la fin important : les adolescentes ont des besoins en termes d’espace public qui leur sont propres et qui sont légitimes, et elles ont tout à fait le droit de les faire valoir.

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