Madeleine Hykes

Étudiants

hanoi

18 avril 2018
Étudiante de premier cycle
Géographie,
Université McGill

LinkedIn – Site web: https://contestedcityscapes.wordpress.com/

 

Comment les jeunes adultes de Hanoi, au Vietnam, perçoivent-ils, interagissent-ils et négocient-ils le paysage urbain en mutation dont ils vont hériter ?

 


Projet de recherche de Madeleine Hykes :

Les habitants des villes façonnent et sont constamment façonnés par les identités et les moyens d’existence individuels, les expériences collectives et l’environnement bâti. Ce projet vise à mieux comprendre comment les jeunes adultes (18-30 ans) de Hanoi, au Vietnam, perçoivent, interagissent et négocient le paysage urbain en mutation dont ils vont hériter. La jeunesse, le plus grand corps démographique de la ville, arrive à maturité dans un espace urbain produit par un entrelacement d’idéaux néolibéraux et socialistes concurrents et collaboratifs. Le plan directeur proposé par Hanoi, publié en 2011, détaille une ville vietnamienne connectée, verte,  » moderne  » et, surtout, un environnement urbain idéal. Malgré des changements importants dans les sphères économique, sociale et politique, les plans et autres avenues formelles obscurcissent les expériences quotidiennes de l’habitant urbain au fur et à mesure que ces changements se produisent et s’installent. Parallèlement, les espaces urbains que fréquentent les jeunes chevauchent souvent les frontières du public et du privé, de l’inclusion et de l’exclusion. Basé sur un travail qualitatif sur le terrain réalisé à l’été 2017, ce projet présente les opinions et les expériences de 39 jeunes sur les modifications prévues aux limites urbaines, au développement périurbain, au transport en commun, aux espaces verts et à l’accès trottoir. Par le soutien, la modification, la conformité et l’évitement, les jeunes s’engagent dans une gamme de manœuvres secrètes et involontaires qui se façonnent et façonnent l’environnement bâti pour répondre à leurs idéaux collectifs et aux besoins individuels.

Sous la supervision de: Sarah Turner, McGill University