Dans la vi(ll)e : Rencontre 2 avec Nathalie Boucher
11 août 2019Anthropologue urbaine, Nathalie Boucher est invitée à présenter son travail sur les citadins des espaces publics de Los Angeles, de l’Australie, de Taïwan et du Canada, avec l’objectif de partager savoirs mais également histoires sur elle, son travail et la ville.
La formule des Rencontres dans la vi(ll)e est simple : 1 femme et sa vie et sa ville, des invitées et un café ou un verre. Les organisatrices, Stephanie Watt et Maëlle Plouganou, en ont eu l’idée après avoir vu le documentaire Les rêveuses de ville. Inspirées par ces rêveuses architectes et paysagistes qui ont pensé la ville, souvent seules parmi des hommes, nous avons décidé de proposer des moments de savoirs et d’histoires entre femmes que nous aimons. Nous avions imaginé qu’à chaque rencontre, une femme nous parlerait de qui elle est, de ce qu’elle fait et de sa ville. Et que la conversation tournerait autour du travail, de l’art ou des écrits de cette femme, mais que ces savoirs et histoires ne seraient jamais purement techniques ou utilitaires.
Nous avons proposé à Nathalie Boucher d’y participer et elle a accepté. Anthropologue urbaine, Nathalie explore depuis plus de 15 ans l’humain dans les espaces publics. Elle multiplie les initiatives afin de mieux comprendre comment nous utilisons l’espace commun, comment nous nous comportons en public, quels intérêts nous animent et nous motivent. Nathalie dirige l’organisme REsPIRE, qui offre des services de recherche qualitative sur l’utilisation, la perception et l’aménagement des espaces publics urbains. Elle détient une maîtrise en anthropologie de l’Université Laval, et un doctorat en études urbaines de l’Institut national de la recherche scientifique.
La conversation a porté sur son parcours, sur les chemins qui l’ont mené à s’intéresser aux individus pour qui les villes sont construites et aménagées, à partir de ses observations dans les parcs de Los Angeles, les plages et piscines australiennes, les parcs et rives de Montréal, les bains thermaux de Taïwan et autour des chantiers de Montréal.
La discussion a été suivie d’une invitation à assister au documentaire Ovarian Psychos, 2016 (Trumbull-Lavalle, Sokolowski).