Conference Session – “Maple Spring Protests” and Chilian Student Movement: Two Mobilisations, Same Struggle?

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6 June 2018
On Friday, March 23, 2018 a stimulating panel discussion entitled “Printemps Érable et mouvement étudiant chilien: deux mobilisations, un seul combat?” (“Maple Spring Protests” and Chilian Student Movement: Two Mobilisations, Same Struggle?) was held in Montreal.

This conference, organized by Professor Maria Eugenia Longo (INRS-UCS), was given by Cécile Van de Velde, Professor in the Department of Sociology at the Université de Montréal (UdeM) and Director of the Canada Research Chair on Social Inequalities and Life-Course Assessment. Julie-Anne Boudreau, Professor at Centre Urbanisation Culture Société (INRS) and director of the TRYSPACES partnership was the discussant on the panel.

 

Summary (in French only; please contact tryspaces@ucs.inrs.ca should you wish to have more information in English):

Les années 2011 et 2012 ont été marquées par deux mouvements étudiants d’ampleur, initiés à quelques mois d’intervalle : le mouvement étudiant du Chili (2011-2012), et le mouvement étudiant du Québec (2012). Pourtant éloignées géographiquement, ces deux mobilisations partagent des revendications communes, structurées autour de la question des droits d’inscription et plus largement de la libéralisation des universités.

Deux mouvements étudiants, un seul combat? Cette communication propose un retour comparatif sur ces deux mouvements, dans le but de faire émerger ce qui les rassemble et ce qui les distingue. L’enjeu est de comprendre dans quelle mesure ces mobilisations font partie d’une colère étudiante plus globale, née dans le sillage des politiques d’austérité et du processus de néolibéralisation des universités. Elle s’appuie sur une comparaison textuelle de grande échelle des « mots de la colère » -slogans, pancartes, écrits- recueillis directement au sein des mobilisations, ainsi que sur des entrevues qualitatives menées à Montréal et Santiago du Chili. Ce dispositif a pour but de mettre en lumière les grammaires communes de ces mobilisations étudiantes –que ce soit en termes de revendications ou d’identités collectives-, mais aussi leurs spécificités en fonction du contexte et des histoires politiques dans lesquelles elles s’inscrivent.