Maxime Boucher
montreal
6 juin 2018Doctorant,
Études urbaines, Institut national de la recherche scientifique – Centre Urbanisation Culture Société
Le projet de recherche de Maxime Boucher:
Quels sens revêtent les formes de communication qui échappent à la discussion formelle et procédurale en matière de planification urbaine et de concertation de quartier ?
Les travaux portant sur la planification urbaine et la concertation de quartier ne montrent pas clairement le sens que revêtent les formes de communication qui échappent à la discussion formelle et procédurale, ni ne saisissent pleinement le caractère éprouvant de la prise de parole chez les participants. Ils ne montrent pas non plus combien les épreuves reliées à la prise de parole ont un impact sur l’évolution du processus de concertation et les résultats qui en ressortent en termes de problématisation, de prises de décision, de plans d’action, du développement d’une vision, d’engagement de budgets et de création de partenariats pour développer des projets concrets dans les espaces publics en réponse aux problèmes publics vécus localement. Dans ce contexte, nous postulons à l’instar d’autres chercheurs que toute performance en public, même les plus ordinaires, fonctionne comme une mise à l’épreuve, en actionnant un test à l’issue duquel il est possible d’élucider les « compétences » de l’acteur au sein du dispositif de concertation. Ce faisant, l’approche microsociologique à laquelle cette recherche se rattache met l’accent sur les contributions communicationnelles et interactionnelles des acteurs lors des rencontres des partenaires du programme de revitalisation urbaine intégrée (RUI) Hochelaga.
MOTS-CLEFS: Quartier Hochelaga; Revitalisation urbaine intégrée; Concertation de quartier; Prise de parole en public; Épreuves performatives
Supervision: Julie-Anne Boudreau