Migration et stigmatisation. Jeunes migrants et espace public dans la ville de Mexico

mexico

5 mars 2019
Nous nous intéressons à façon dont les jeunes immigrent vers et transitent par Mexico, particulièrement les résidents de refuges à Mexico qui, pour la plupart, n’ont pas de documents de résidence (ou les attendent). Nous cherchons à savoir comment ces jeunes migrants vivent dans l’espace public et comment ils s’adaptent aux conditions stigmatisantes de la ville de Mexico.
Aujourd’hui, la migration internationale est un problème mondial. En Amérique latine, en Europe et ailleurs, la population étrangère augmente et doit quitter son lieu d’origine en raison de circonstances différentes. Le Mexique, en particulier, est caractérisé comme un pays qui expulse principalement des personnes vers les États-Unis, mais c’est aussi un pays de transit, de retour et d’immigration.

Dans ce cas, la question de la migration de transit et l’immigration de jeunes vers Mexico (beaucoup d’entre eux sont centraméricains), qui résident actuellement dans des refuges à Mexico et dont la plupart n’ont pas de documents de résidence ou les attendent, est intéressante. En général, les refuges sont considérés comme des espaces stigmatisés. Surtout, leurs habitants font l’objet d’une discrimination parce qu’ils résident dans ces endroits et viennent principalement de pays d’Amérique centrale. Comment ces jeunes migrants vivent-ils dans les espaces publics, comment s’adaptent-ils aux conditions stigmatisantes de la ville de Mexico ?

Aspects à considérer dans la recherche :

  • Discrimination et stigmatisation des jeunes migrants (non-citoyens) ;
  • Le public (la société civile en tant que sphère du public) contre le privé (tensions internes dans la rue, le quartier) ;
  • Stratégies pour vivre dans l’espace public avec les caractéristiques susmentionnées (transgression) ;
  • Le public et le privé dans un espace « public » : conformation du collectif (le foyer) ;
  • Qu’est-ce qu’ils transgressent (légalement et symboliquement) ?

 

Pour consulter la fiche synthèse de cette étude de cas pour l’année 2018 (langue originale en espagnol, disponible en anglais).